Bastien Hauser, membre du collectif artistique genevois « Encrage » (Encrage sur Facebook) et étudiant en lettre nous présente une écriture moderne et sincère qui se reflète dans les 2 textes mis à disposition pour Le Garage. Publiant déjà des nouvelles sur le web (www.terredauteurs.com) et ne comptant pas s’arrêter en si bon chemin, il a pris goût à l’écriture dès son plus jeune âge et manie maintenant la langue française avec soin, donnant à ses écritures imagées une représentation du réel parfois bousculante.

Le Garage lui a proposé de rédiger son premier texte avec comme thème « Le futur ». Ce critère, il l’a explosé. Il nous fait alors part d’une introspection créatrice ainsi que d’une critique sur l’écriture d’aujourd’hui. Il donne au temps une valeur destructrice et nous fait part de son sens du renouveau dans les tournants clés de l’existence.

En second, Bastien Hauser nous propose une écriture versée mais brut, pleine de nostalgie et représentant parfaitement son penchant pour le jeu de mots. Les mystères et la vie de la nuit l’inspirent et ça se sent.

Bonne lecture.

Présentation

Et si je dois me présenter. Je vais faire de mon mieux pour que ça ait un sens, pour qu’on y apprenne quelque chose. Et puis il faut que ça soit court. Quelques lignes tout au plus, je ne vais pas monopoliser le papier avec mon identité. J’écris des romans et de la poésie, depuis plusieurs années, sans réellement savoir pourquoi. Si je passe des heures derrière mon écran d’ordinateur à taper sur des touches grasses pour imprimer des lettres noires sur un document Word, c’est pour le côté artistique ou poétique. Pas pour le suspens, les énigmes, les histoires ; je n’écris pas de roman policier (enfin ça viendra peut-être) parce que c’est l’expression pure qui m’intéresse. Celle qui est au plus proche des mots. Parce que je pense que le rôle de l’art est d’exprimer nos expériences humaines, celles qui sont trop sensibles, trop complexes pour en discuter autour d’une bière. Toutes ces expériences qui ne rentrent pas communément dans les relations sociales sont exprimées, étudiées, comprises par l’art. Et certaines d’entre elles se reconnaissent dans la peinture, d’autres dans la photographie, dans la danse, la musique, le théâtre ou la sculpture ; et certaines dans l’écriture.

J’écris parce que je veux exprimer de la manière la plus vraie possible l’expérience de la vie humaine.

Pour ce faire, j’utilise des formes standard (le roman ou la poésie) mais j’explore aussi les nouvelles manières d’expressions qui sont apparues ou vont apparaître. Je m’intéresse aussi beaucoup aux collaborations entre différentes formes artistiques, qui peuvent apporter des changements de perspectives.Toutes ces nouvelles formes peuvent servir à se rapprocher, encore un peu plus, de l’expérience quotidienne d’être en vie, que je cherche à exprimer.

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